1er janvier 2021 – Le Brexit est entré en vigueur.
Bien qu’il ait été déclaré que le Royaume-Uni avait quitté l’Union européenne en janvier 2020, les parties ont convenu que, jusqu’au 31 décembre 2020, aucun changement substantiel dans la liberté de circulation des personnes et des biens ne devrait entrer en vigueur.
En fait, personne n’était préparé à la sortie d’un pays de l’Union européenne (UE). Cela ne s’est jamais produit parce qu’on n’avait pas prévu que cela puisse arriver. Par conséquent, aucun processus n’a été préparé. Aucune procédure. C’est pour cette raison que les négociations durent depuis 3 ans, depuis le référendum où le « Non » l’a emporté au Royaume-Uni par une faible marge.
Au cours du mois de décembre 2020, tout est resté instable dans le bras de fer entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Il y avait deux voies possibles : le Brexit « doux » (avec un accord) et le Brexit « dur » (sans accord). Traduire en portugais : soit pour le bon, soit pour le pire.
Après plusieurs semaines très tendues, les parties sont parvenues à un accord entre Noël et le Nouvel An (déjà après que des milliers de personnes, principalement des chauffeurs routiers, aient passé leur Noël à la frontière entre le Royaume-Uni et la France, empêchées de passer prétendument en raison de l’absence de test covid).
Ainsi, la voie choisie a été un Brexit doux – par le biais de l’accord de commerce et de coopération – et de nouvelles règles sont entrées en vigueur.
Mais la régularisation du trafic et la mise en place des nouveaux processus n’ont pas été aussi rapides ni simples que souhaité. Onze jours après l’entrée en vigueur du Brexit et les nouvelles règles de relation entre l’UE et le Royaume-Uni, il y avait encore des doutes et des retards dans la circulation routière, notamment d’un point de vue administratif et de contrôle douanier, tant du côté français (Calais) que du côté anglais (Douvres). Même avec la traversée (en ferry ou en eurotunnel) enregistrant un pourcentage d’affluence bien inférieur à ce qui était normal.
Nous sommes maintenant dans une période de tolérance pour l’adaptation de nouveaux processus. Au cours de ce premier semestre 2021, on peut s’attendre à ce que ces processus soient progressivement optimisés (et que les niveaux de demande évolueront également).
L’accord de commerce et de coopération – en vigueur – garantit l’accès mutuel des produits aux deux marchés sans quotas ni droits de douane, mais a également défini une série de barrières commerciales, telles que davantage de contrôles douaniers et de bureaucratie dans les transactions économiques. Et par conséquent l’augmentation des coûts dans les transactions commerciales. Tout cela s’apparente à des relations économiques avec d’autres pays non membres de l’UE, comme la Suisse ou le Maroc, par exemple.
